Elle correspond à une hyperplasie uni ou bilatérale.
Généralement, elle est idiopathique, c’est-à-dire qu’il n’existe aucune cause à sa survenue ; cependant, dans certains cas, elle peut être en rapport avec une production anormale hormonale ou liée à la prise de certains médicaments.
L’augmentation du volume mammaire chez l’homme, notamment en période d’adolescence, est souvent mal vécu et devenir un véritable complexe.
Avant la chirurgie
Un bilan est nécessaire au préalable afin d’éliminer une cause éventuelle.
Ce bilan aura pour but de doser les différentes hormones, de rechercher une tumeur testiculaire ou hypophysaire.
Une mammographie ou une échographie permet d’analyser la densité de la glande ou d’éliminer un cancer du sein chez l’homme (surtout en cas de forme unilatérale).
Si une cause est retrouvée, elle fera l’objet d’un traitement spécifique qui permettra une régression plus ou moins complète de la gynécomastie.
Lorsque aucune cause n’a été retrouvée et si le patient est gêné, une intervention chirurgicale peut être proposée.
Lorsque nécessaire, un régime associé à des exercices physiques peuvent être instaurés, car une perte de poids peut faire régresser ou même faire disparaitre la gynécomastie.
La chirurgie
Le but de la chirurgie sera de réduire le volume mammaire par exérèse chirurgicale pour les formes glandulaires ou par lipoaspiration pour les formes graisseuses.
Type d’anesthésie : Il s’agit d’une anesthésie générale.
Type d’hospitalisation : L’intervention est le plus souvent en ambulatoire, c’est-à-dire avec une sortie le jour même de l’intervention. Une hospitalisation de 24 heures est parfois souhaitable. La durée d’hospitalisation est en fait fonction de la technique chirurgicale employée.
Lors de l’intervention type, une incision est réalisée au bord inférieur de l’aréole. Une lipoaspiration peut être pratiquée en périphérie de l’excès glandulaire afin d’harmoniser l’ensemble et de favoriser la rétraction cutanée.
Lorsque la gynécomastie est à prédominance graisseuse, l’exérèse peut se faire parfois par lipoaspiration seule. Les cicatrices sont alors très courtes et peuvent être situées à distance de la gynécomastie.
Lorsque la gynécomastie et l’excès de peau sont très importants, il peut être nécessaire de faire des cicatrices plus longues et donc plus visibles.
Un drain peut être mis en place en fonction de la technique utilisée.
Après la chirurgie
Les suites opératoires peuvent parfois être douloureuses les premiers jours.
Œdème, ecchymoses (bleus) et gêne à l’élévation des bras sont fréquents les premiers temps.
Une contention type BOLERO sera portée pendant une période de 6 semaines après l’intervention.
Il est conseillé d’attendre ces 6 semaines pour reprendre une activité sportive.
Un repos de minimum 5 jours est conseillé.
Un délai de 3 mois est nécessaire afin d’apprécier le résultat définitif. C’est le temps nécessaire pour que l’œdème postopératoire disparaisse et que l’excédent cutané se rétracte. Au-delà de cette période, les tissus gagneront en souplesse progressivement.
À partir de 18 ans
Anesthésie générale
1 à 2 heures
Hospitalisation ambulatoire, parfois une courte hospitalisation peut être envisagée
Avant :
- Un bilan doit être réalisé au préalable afin d’éliminer une autre cause
- Échographie ou mammographie
Après :
- TABAC : Arrêt 1 mois avant – 1 mois Après
- Boléro de contention pendant 6 semaines
- Arrêt des activités sportives pendant 6 semaines.
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